Samedi 07 Janvier 2017 -La grogne des soldats Rechercher soldats pour des revendications révélées par le gouvernement dont les primes et grades, s’étend de plus en plus dans les différentes villes du pays, comme le rapporte des témoins sur place à KOACI Selon nos informations, des hommes en armes seraient visibles dans les rues de Duekoué ce samedi matin. D’autres sources affirment avoir entendu des tirs, ce qui ferait penser que la ville est également entrée dans la danse. Même son de cloche àBouna Rechercher Bouna au nord-est du pays où des habitants disent entendre depuis la nuit du vendredi à samedi des tirs sporadiques dans le bastion des militaires. « Des tirs sporadiques se font entendre àBouna Rechercher Bouna depuis la nuit du vendredi. Les tirs viennent du seul camp situé au quartier résidentiel non loin de la gendarmerie et de l’office ivoirien des parcs et réserves. Le camp est composé des éléments de la brigade de sécurisation de l’est et ceux du Sol Sol en mission de sécurisation dans le pays. Ce samedi matin nous entendons encore des tirs sporadiques. Les hommes en armes sont aux trousses des véhicules de type 4x4. Un entrepreneur du nom d’Amidou Diabagaté vient de faire arracher son véhicule de force par les mutins », a indiqué une source jointe sur place. Par ailleurs, nous apprenons également que dessoldats Rechercher soldats en colère ont occupé la voie liantAnyama Rechercher Anyama à partir de N’Dotré et à Agboville. A en croire une source jointe sur place, ces derniers armés auraient bloqué la circulation aux automobilistes et usagers. Alors que la situation est toujours précaire dans les différentes casernes, l’on annonce une visite du ministre délégué à la défense Charles Donwahi ce samedi à Bouaké pour tenter de désamorcer la bombe. Pour rappel, et selon le gouvernement ivoirien, les revendications des mutins porteraient principalement, « sur le paiement des primes, la durée du temps de passage au grade supérieur, l`amélioration de leurs conditions de vie et des précisions sur une supposée prime ECOMOG. » Enfin, alors que certains médias français sans nul doute mal intentionnés ou mal informés tentent de faire croire à une affaire politique entre Soro et Bakayoko, tout droit sortie de leur imaginaire au regard des réalités de ce mouvement de revendication, contrairement aux rumeurs lancées sur les réseaux sociaux à l'aide de photos de la crise post-electorale ou de ses lendemains, la circulation est, à cette heure (10H30TU) fluide à Cocody et dans la zone du camp d'Akouédo resté calme. Donatien Kautcha, Abidjan