En novembre 2016, l'ancien candidat à la présidentielle et homme d'affaires était dans le box des accusés car 18 kg de cocaïne avaient été retrouvés dans un conteneur appartenant à sa société. Aujourd’hui, c’est lui qui attaque l’État béninois pour avoir attenté à ses droits et à sa réputation. Un préjudice qu’il évalue à 250 milliards de francs CFA, soit 380 millions d'euros.
Il n’y va pas de main morte. Dans la même semaine, Sébastien Ajavon soumet l’État béninois à deux assignations coup sur coup. En effet, le mardi 4 avril 2017, il porte une première plainte devant le tribunal de première instance de Cotonou pour « dénonciation calomnieuse tendant à nuire à sa réputation » dans l’affaire des 18 kg de cocaïne découverts dans un des conteneurs de sa société Comon Cajaf au port de Cotonou.
Dans sa plainte déposée contre X, l’opérateur économique fustige notamment le fait d’avoir été arbitrairement détenu à la Compagnie de gendarmerie de Cotonou durant toute une semaine. Selon ses avocats Maîtres Yaya Pognon et Issiaka Moustapha, toute cette « manœuvre tendait à salir principalement son image de marque ».
La même semaine, toujours via ses deux avocats, le roi de la volaille a saisi la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) concernant des dysfonctionnements dans la procédure : son arrestation au port, sa détention par la Compagnie de gendarmerie, jusqu’aux agissements du Parquet de Cotonou...Lire la suite sur Jeuneafrique