top of page
Fratmat

Eliminatoires mondial 2018 : Ce qui coince chez les Eléphants


Un énorme chantier attend le sélectionneur de la Côte d’Ivoire avant la dernière rencontre face au Maroc.

Les Eléphants de Côte d’Ivoire doivent absolument s’imposer au Maroc le 11 novembre prochain afin de se qualifier pour la Coupe du monde 2018 en Russie. Accrochés par le Mali vendredi à Bamako, les Pachydermes ivoiriens occupent désormais la 2eplace du groupe C avec 8 points, derrière le Maroc (9 points) qui a battu le Gabon (3-0), samedi dernier.

Avant l’ultime confrontation face aux Lions de l’Atlas, Wilmots doit trouver la formule adéquate pour sortir son équipe de l’impasse. Notamment dans l’animation du jeu, et l’engagement des joueurs sur le terrain.

Contre les Aigles du Mali, Marc Wilmots avait choisi d’étoffer son milieu de terrain pour contenir la fougue des jeunes Maliens. Gbamin, Kessié, Serey Dié et Assalé Roger étaient commis à la tâche. Un quatuor inédit dans l’entrejeu. Malheureusement, la tactique du technicien belge n’a pas fonctionné. Surtout dans l’animation.

Comme c’est le cas le plus souvent, ce compartiment a souffert de l’absence d’un leader. Serey, Gbamin et Kessié n’ont pu se montrer à la hauteur de la tâche. Le pressing haut des joueurs maliens a rapidement semé le doute dans l’esprit des médians ivoiriens.

Manque de maîtrise technique, absence de mouvement et surtout d’engagement physique. Les Eléphants ont pratiquement perdu tous les duels. Obligeant les défenseurs à joindre l’attaque sans transiter par le milieu de terrain.

Un manque d’animation dans l’entrejeu où Marc Wilmots a eu du mal à trouver la solution. Sanogo Sékou, entré à la place de Serey Dié en seconde période, n’a pas apporté grand changement. Le joueur de Young Boys, impressionnant à l’entraînement la veille, était tétanisé par l’enjeu.

Une équipe ivoirienne où certains joueurs ont carrément refusé de mettre le pied à l’étrier, fuyant même le combat face à l’agressivité de l’adversaire. La Côte d’Ivoire a donné l’impression d’une équipe moins bien préparée physiquement que son adversaire

Marc Wilmots a donc du pain sur la planche. Le technicien belge ne dispose malheureusement pas d’assez de temps pour perfectionner son équipe. Dans ce match à quitte ou double contre le Maroc, il n’y aura plus d’essai.

L’entraîneur des Eléphants aura seulement deux cartes en main face à son adversaire. Le choix des hommes et la tactique à mettre en place. Il a intérêt à choisir son système de jeu en fonction de ses joueurs et non l’inverse.

Hervé Renard, l’entraîneur du Maroc, l’avait bien perçu en 2015 à la Can en Guinée équatoriale. Alors qu’il dirigeait les Eléphants et après deux matchs difficiles contre le Mali et la Guinée, il avait revu ses plans. « Je ne dispose pas les joueurs pour pratiquer un football chatoyant », avait-il déclaré.

Les réalités ne sont peut-être pas les mêmes mais Wilmots et son staff doivent se décider. Choisir le système qui convient le plus à son groupe. Le mois prochain, l’entraîneur des Eléphants va récupérer en plus quelques blessés. Des atouts qui devront s’accompagner d’engagement et de détermination pour réaliser l’exploit face au Maroc.

Céleste Kolia

3 vues0 commentaire
bottom of page