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Fpi : Le camp Sangaré interpelle Ouattara sur les risques d’une déflagration plus grave qu’en 2011


Dans une déclaration signée de l’ancien ambassadeur Boubacar Koné, les dirigeants du Front populaire ivoirien proche de Abou Drahamane Sangaré, dénonce un harcèlement contre leur camarade, Koné Katinan objet de poursuite judiciaire depuis son exil au Ghana et prévient contre une déflagration sociale plus grave qu’en 2011. Les faits Par un communiqué de presse, le ministre Justin Koné Katinan, Porte-parole du Président Laurent GBAGBO, Vice-président du FPI et de la Coordination du FPI en exil, a informé l’opinion nationale et internationale de ce que, le lundi 7 mai 2018, un avocat au barreau du Ghana a porté à sa connaissance l’existence d’un autre mandat d’arrêt international émis par les autorités ivoiriennes contre lui. Ce mandat, selon l’avocat, a été transmis aux autorités du Ghana, du Togo et du Bénin. Le camarade Koné Katinan y est accusé de faits de déstabilisation allant de 2012 à 2017, sur la base de dénonciations calomnieuses d’un certain Yedagn Louis Jacques alias Méité Souleymane qui aurait déclaré avoir participé à une réunion au Ghana avec un pasteur nommé ZOUAME, exilé au Ghana, qui « révélait que KONE Katinan Justin donnait directement des instructions aux chefs de guerre du Nord ». Et sur la base de ces déclarations, un juge d’instruction, le nommé Kra N’Dri, a pu émettre le dernier mandat d’arrêt international contre le haut cadre du FPI, sans que le nommé Yedagn Louis Jacques alias Méité Souleymane ne précise ni la date de la réunion au Ghana ni l’identité réelle du nommé ZOUAME, encore moins celle des «chefs de guerre du Nord » auxquels les « instructions » auraient été données. II- Nos constats Le Front populaire ivoirien constate que : Premièrement, alors qu’aucun des prétendus chefs de guerre « instruits » n’est encore inquiété en Côte d’Ivoire, un mandat d’arrêt international est déjà émis contre Koné Katinan ; Deuxièmement, le mandat révélé le 7 mai 2018 est le quatorzième du genre, depuis juin 2012, et le troisième délivré depuis le début de cette année 2018 contre le ministre Katinan ; Troisièmement, l’émission de ces mandat d’arrêt de 2018 a été précédée de la visite nocturne de sinistres individus qui ont fouillé et pillé le domicile du camarade Katinan à Accra, au Ghana ;

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