L'avis de recherche a été émis le 11 janvier dans le cadre d'une enquête pour divulgation de fausses nouvelles. Alain Lobognon a affirmé la veille que Richard Adou, le procureur de la République, avait ordonné l’arrestation de Jacques Ehouo, inculpé par la police économique.
Alain Lobognon n’a pas tardé à réagir à l’avis de recherche lancé par le procureur de la République le vendredi 11 janvier. Richard Adou a en effet annoncé avoir ouvert une procédure de flagrant délit des faits de divulgation de fausses nouvelles et incitation à la violence. « J’ai donc instruit la section de recherche de la gendarmerie nationale, à l’effet de rechercher et d’appréhender l’intéressé ».
Alain Lobognon
✔@Alainlobog
J’ai suivi M. Adou. Je ne me déroberai point à une quelconque procédure. C’est pourquoi, je me présenterai devant la Brigade de Gendarmerie pour prouver que je ne suis nullement responsable des faits qui me sont reprochés. Il s’agit de faire respecter la Constitution de #Ci225.
Le député proche de Guillaume Soro a immédiatement répondu qu’il allait se « présenter devant la brigade de gendarmerie pour prouver que je ne suis nullement responsable des faits qui me sont reprochés. Il s’agit de faire respecter la Constitution ». « Nous sommes tous des prisonniers en sursis. Le procureur de la République vient de me donner raison. J’irai sans contrainte. Les Ivoiriens doivent savoir que la défense des libertés citoyennes est un combat continu que j’ai débuté en 1994. Je n’ai pas peur », a poursuivi l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports.
Arrestation de Jacques Ehouo
Le procureur reproche à ce proche du président de l’Assemblée nationale d’avoir annoncé le 9 janvier sur les réseaux sociaux que le parquet avait émis un mandat d’arrêt contre Jacques Ehouo, lui aussi député. « Le procureur a ordonné l’arrestation de notre collègue », avait-il notamment affirmé. Une information immédiatement démentie par Richard Adou.