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Mandat Soro : le RHDP va-t-il respecter la décision de la Cour africaine des droits de l’Homme ?




Mandat Soro : le RHDP va-t-il respecter la décision de la Cour africaine des droits de l’Homme ? Voilà ce que disait Adjoumani en 2019

Kouassi Adjoumani porte-parole du RHDP avait appelé le 12 décembre 2019 au respect du verdict de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Le 28 novembre 2019, à Arusha (Tanzanie), la cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rendu une décision dans l’affaire Suy bi Goré, Soro Kigbafori Guillaume, Kakou Guikahué Maurice, Djedjé Mady Alphonse, Kouassi Kouamé Patrice, Kouadjo François, Gnonkonté Gnessoa Désiré, Yao N’Guessan Justin Innocent et Tra Zéré Olive Célestine, contre la République de Côte d’Ivoire, dans le cadre des contestations et griefs élevés contre la loi n°2019-708 du 05 aout 2019, portant recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).

Kobenan Kouassi Adjoumani, le Porte-parole du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir), avait alors appelé, dans une déclaration, la classe politique nationale au respect du verdict de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

« Le RHDP, parti au pouvoir, prend acte de la décision de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples et invite instamment la classe politique nationale au respect du verdict de cette juridiction internationale indépendante et impartiale », a appelé le RHDP dans une déclaration parvenue à l’AIP.

Selon le porte-parole du RHDP, les plaignants estiment que la loi violerait les instruments de protection des droits de l’homme et des peuples.

« C’est pourquoi ceux-ci ont demandé la Cour qu’elle ordonne immédiatement la République de Côte d’Ivoire, de «surseoir provisoirement» à la mise en œuvre des instances de la CEI, telle que résultant de la loi querellée, pour quelconque élection que ce soit, jusqu’à ce que la Cour rende sa décision sur le fond », a relevé le ministre Adjoumani.


Rendant le verdict, a développé M. Adjoumani,  la Cour a jugé d’une part, que la demande de Suy BI Goré et autres n’est plus d’actualité, et d’autre part que les faits évoqués par eux ne relèvent pas d’une situation de gravité ou d’urgence qui présentent un risque de dommages irréparables aux personnes.

Le RHDP invitait par conséquent les acteurs politiques à s’inscrire résolument dans le processus électoral afin de contribuer à la paix et à l’organisation d’élections apaisées en 2020 et félicite le président de la République et le gouvernement du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, pour la qualité des réformes opérées suite à des consultations ouvertes, transparentes et démocratiques conformément aux recommandations de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

yeclo


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