Le nombre réel de personnes contaminées en Iran serait dix fois supérieur aux statistiques officielles. Face à la chute sans fin de son économie, le régime appelle à reprendre le travail.
Conséquence de la dramatique sécheresse et d’une gestion accablante du patrimoine hydraulique, la belle Ispahan a vu se tarir ces dernières années le Zayandeh Roud, la grande rivière qui traverse la ville. Mais l’eau s’est remise à couler et au pied du Si-o-se-pol, le mythique pont aux trente-trois arches de l’époque des Séfévides, toute une jeunesse vient se retrouver dès la tombée du jour. On y discute, on y chante, on y flirte, on y danse même, avec une liberté inattendue, même si, reconnaît un étudiant contacté par téléphone, les milices des mœurs avaient déjà lâché du lest depuis que l’Iran est en proie aux terribles conséquences des sanctions économiques américaines, en particulier après les graves troubles sociaux qu’elles avaient suscités en novembre.
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