Quatre personnes ont été tuées et des dizaines blessées par des explosions dans des stations-service d'Accra, entraînant une vague de réactions appelant les autorités à améliorer la sécurité de ces installations.
Un incendie s’est déclenché dans la nuit du 7 au 8 octobre à bord d’un camion transportant du gaz naturel dans le quartier de Legon d’Accra, la capitale ghanéenne.
Le feu s’est ensuite propagé à deux stations-service proches, dont l’une de gaz liquéfié, y entraînant des explosions en série. Pris de panique devant le feu et les explosions qui ont ravagé les installations, de nombreux riverains du quartier ont fui leur domicile.
« La nouvelle de l’explosion de la nuit dernière, qui a provoqué la perte de quatre vies et de nombreux blessés, m’a bouleversé, a tweeté le président ghanéen Nana Akufo-Addo. Le gouvernement est déterminé, maintenant plus que jamais, à faire en sorte qu’un tel incident ne puisse plus jamais se reproduire ».
The news of last night's gas explosion at Atomic Junc, resulting in the loss of 4 lives & injuries to several others, has left me devastated
— Nana Akufo-Addo (@NAkufoAddo) October 8, 2017
Le porte-parole des pompiers, Billy Anaglate, avait auparavant fait état d’un premier bilan de trois morts, précisant que deux des victimes étaient décédées sur les lieux et la troisième à l’hôpital. Il a ajouté que 35 personnes avaient été blessées, dont cinq en soins intensifs.
La capitale du Ghana avait déjà été le théâtre d’un incendie similaire et d’une explosion dans une station-service en juin 2015 où plus de 150 personnes avaient trouvé la mort.
Les Ghanéens ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux, critiquant la dangerosité des stations-service, dont beaucoup sont situées près d’écoles, d’hôpitaux et de commerces.
Une pétition en ligne adressée au président Akufo-Addo exigeant une réglementation plus stricte et des inspections des installations a été lancée dans la foulée de l’incident et signée par plus de 1 500 personnes.
Elle propose notamment que les stations-service ne soient pas situées à moins de 50 mètres des habitations et 100 m des écoles et hôpitaux.