Après l'Espagne, les Pays-Bas ou la Finlande, le Canada s'est plaint à son tour ce vendredi 24 avril des masques importés de Chine, les jugeant pas aux normes.
C'est le dernier pays en date à se plaindre des masques made in China. Ce vendredi, le Canada a constaté qu'environ un million de modèles KN95 importés de Chine ne répondaient pas à ses normes. Ces masques « n'ont pas été distribués aux provinces et territoires » engagés dans la lutte contre le coronavirus, a précisé un porte-parole du ministère canadien de la Santé. Ils seront « évalués pour déterminer leur utilisation potentielle dans d'autres milieux » que celui de la santé, a-t-il ajouté. Les masques NK95 sont des modèles chinois similaires aux N95, eux-mêmes similaires en termes de protection aux FFP2 utilisés en Europe. Pourquoi sont-ils arrivés défectueux sur le sol canadien ? D'après, Anita Anand, ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, « une grande partie de l'approvisionnement mondial » provient de « Chine et le transport des matériaux à partir de ce pays est très complexe. » Marché chinois « très chaotique » De la République Tchèque à la Turquie, en passant par l'Autrsalie, plusieurs pays se sont déjà plaints de la qualité des masques importés de Chine. Le 8 avril, la Finlande a dû admettre que deux millions de modèles chinois importés n'étaient pas adaptés à une utilisation à l'hôpital. « C'est bien sûr un peu décevant », avait déclaré la secrétaire permanente du ministère finalndais de la Santé, Kirsi Varhila. Les masques pourront cependant être utilisés par exemple par des soignants qui rendent visite à domicile, avait-elle souligné. Selon Tomi Lounema, chargé de la logistique pour lutter contre la pandémie en Finlande, le marché chinois est « très chaotique » en raison de la forte demande de masques. « Les prix n'arrêtent pas de monter, il faut acheter rapidement et payer d'avance, a-t-il expliqué. Le risque commercial est très élevé. »Lire lasuite
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