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Michel Camdessus, ancien DG du FMI : « Une prospérité économique ne peut pas se construire sans un E


L’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Michel Camdessus, a prononcé ce mardi 29 mai 2018, à la Maison de l’entreprise au Plateau, une conférence sur le thème « champions nationaux et émergence ivoirienne. » L’initiative a donné un cadre d’échange sur l’accompagnement dont ont besoin les entreprises ivoiriennes, des mesures spécifiques pour leur permettre de se développer et devenir de véritables champions capables de vendre le label Côte d’Ivoire à l’extérieur. A l’issue des échanges à huis clos, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Marie Ackah, a confié que Michel Camdessus a déclaré: « une prospérité économique ne peut pas se construire sans un Etat vertueux », un Etat qui fait de la bonne gouvernance la pierre angulaire de son action. Aussi a-t-il noté que pour se développer et jouer pleinement le rôle de locomotive de l’économie nationale, l’entreprise ivoirienne a besoin d’une attention particulière et celle-ci ne pouvait être bâtie que dans le cadre d’un réseau ou d’un partenariat avec l’Etat. L’expérience de la Côte d’Ivoire a donc été citée en exemple avec le comité de concertation Etat secteur privé qui a institué un dialogue permanent entre les deux entités afin d’améliorer sans cesse l’environnement des affaires. L’émergence avant 2020 pour la Côte d’Ivoire Devant le vice-président Daniel Kablan Duncan, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, et des ministres Adama Koné, Moussa Sanogo et Koné Bruno, Michel Camdessus a indiqué dans son propos liminaire que la Côte d’Ivoire est en train de gagner le défi de l’émergence. « Vous allez accéder à l’émergence dans le délai que vous vous êtes fixé. Vous réussirez le passage à l’émergence en 2020 et peut être même avant. Probablement avec un tout petit peu d’avance », a déclaré le président honoraire de la Banque de France. Il s’est dit impressionné par la performance de l’économie ivoirienne ces dernières années (9% de croissance de 2012 à 2016 et 7,8% en 2017) et le changement en cours, impulsé par la réalisation de grands chantiers de développement et des investissements privés colossaux. Toutefois, il prévient que le plus important, c’est ce qui attend le pays après avoir franchi le cap de l’émergence.

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